Une bouffée de cigarette comprend une phase gazeuse et un condensat de particules fines (2 µm): le "goudron".
C'est un alcaloïde qui est responsable de la dépendance au tabac. Elle a des effets sur le système nerveux autonome (augmente la sécrétion d'adrénaline et est donc responsable d'une augmentation de la fréquence cardiaque et de la tension artérielle). Elle est anorexigène (coupe faim) et a des effets sur le système nerveux central (psycho-stimulant).
On peut mesurer la cotinine urinaire qui est un produit de dégradation de la nicotine.
En trois jours de sevrage, le cerveau n'est plus dépendant de la nicotine.
Le monoxyde de carbone ou CO est un poison très efficace. Son mode d'action est de se lier avec une affinité très importante à l'hémoglobine. la carboxyhémoglobine (CO-Hb) n'est pas capable, au contraire de l'oxyhémoglobine (O2-Hb), de délivrer de l'oxygène aux tissus. Il en résulte une hypoxie tissulaire (les muscles "étouffent" littéralement). Il y a dès lors un essouflement d'effort qui peut être perçu. C'est particulièrement grave chez le patient cardiaque ou très emphysémateux. En 48 heures de sevrage, le sang est "nettoyé" du CO.
Au premier rang desquelles on retrouve benzo-α-pyrène.
Augmentation du risque de cancer pulmonaire, ORL, urinaire.
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